Un Danois a parcouru tous les pays du globe sans prendre l’avion

Torbjørn C. Pedersen, ici aux Fidji, est parti en 2013 pour un tour du monde durant lequel il a voyagé en bateau, en train ou en bus.

Torbjørn C. Pedersen, ici aux Fidji, est parti en 2013 pour un tour du monde durant lequel il a voyagé en bateau, en train ou en bus.

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Voyage écoloUn Danois a parcouru 203 pays sans prendre l’avion

Se rendre sur chaque continent sans passer par les airs. Torbjørn C. Pedersen a relevé le défi, neuf ans après son départ.

Lauren Cavin-Hostettler
par

«Neuf ans, sept mois et 360 000 kilomètres après mon départ, on l’a fait!» écrit Torbjørn C. Pedersen, mardi 30 mai sur Instagram. Il était parti du Danemark le 10 octobre 2013 pour un tour du monde sans prendre l’avion et vient de boucler son périple aux Maldives, 203e et dernier pays de sa liste où il a été rejoint par sa famille et ses amis.

Un budget de 20 dollars par jour

En terminant ce tour du monde, ce Danois de 43 ans devient la première personne à avoir visité tous les pays du monde, dont certains ne font pas partie des 195 recensés par les Nations Unies, sans prendre l’avion. Pour réaliser cet exploit, il a utilisé toutes sortes de moyens de transport: cargos, bateaux à voile, trains, vélos ou bus.

Torbjørn C. Pedersen s’est également imposé des règles strictes: un budget de 20 dollars par jour, au moins 24 heures passées dans chaque pays et surtout aucune possibilité de rentrer chez soi avant la fin. «Cela n’a pas été facile tous les jours, admet-il sur son blog Once upon a Saga. Je n’ai pas beaucoup de temps de pause, entre les missions pour les antennes de la Croix-Rouge locales et l’organisation de mon voyage», écrit celui qui n’a pas vu sa mère et ses sœurs depuis 5 ans et a reçu 26 visites de sa femme en 9 ans.

Créer des liens à travers le monde

Comment a-t-il eu l’idée de cette aventure un peu folle? Grâce à un e-mail de son père, raconte-t-il au «Figaro»: «Un jour, mon père m’a envoyé un lien et j’ai cliqué dessus. C’était un article sur des personnes qui voyageaient dans tous les pays du monde. Ils étaient près de 200 à l’avoir fait, alors qu’on a envoyé plus de 500 personnes dans l’espace.» Il confie, qu’après sa lecture, l’idée de ce voyage est devenue une obsession.

Toutefois, ce n’est pas son record qui lui tient le plus à cœur, mais les rencontres qu’il a faites: «Les humains restent des humains. Et ce qui nous lie le plus, c’est l’environnement dans lequel on vit. Nous avons des priorités communes, comme la famille, la sécurité, ou même le sport et la santé. C’est un sentiment agréable de se dire qu’il est possible de créer des liens avec des gens à travers le monde. On a parfois tendance à l’oublier», écrit-il sur son blog.

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