Genève: Égérie des coronasceptiques «virée» de son poste d’enseignante

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GenèveÉgérie des coronasceptiques «virée» de son poste d’enseignante

Chloé Frammery a annoncé sur son canal Telegram qu’elle avait été licenciée de l’école genevoise.

Laurent Guiraud/ Tamedia

Deux lignes tirées a priori d’un arrêté du Conseil d’Etat indique que «Madame Chloé Frammery a été révoquée avec effet au 30 septembre 2022». Dévoilé par «Blick», l’extrait figure sur le canal Telegram de l’enseignante déjà suspendue l’an passé et connue pour ses positions coronasceptiques, entre autres. La professeure de mathématiques aurait aussi tenu à ses élèves des propos climatosceptiques et antivaccins, tandis que la Coordination intercommunautaire contre l'antisémitisme et la diffamation a signalé la publication et la promotion sur les réseaux sociaux d’un ouvrage, grand classique de l’antisémitisme.

Chloé Frammery s’insurge de la sanction prise. Selon elle, elle a été «virée» notamment «parce que j'ai montré publiquement les quenelles d'or que j'ai reçues de la part de Dieudonné pour mes actions de dénonciation du système, qui marche à l'envers.» L’enseignante liste neuf raisons qui ont, d’après elle, conduit à son licenciement, dont des comparaisons entre les mesures sanitaires et le nazisme. Contacté, le Département de l’instruction publique a précisé ne pas pouvoir communiquer sur des dossiers ayant trait aux ressources humaines. Son avocat a annoncé à la «Tribune de Genève» qu’il ferait recours du licenciement.

Capture d’écran Telegram.

Capture d’écran Telegram.

(dra)

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